Serena Sabatini, professeure agrégée d’archéologie à l’Université de Göteborg et spécialiste des études européennes et méditerranéennes sur le bronze et le début de l’âge du fer, a effectué trois prélèvements sur le lingot de cuivre de type "peau de bœuf", déposé au musée par la Famille Ambrosi.
L'objectif est de déterminer la composition chimique de ce lingot, en utilisant une spectrométrie de masse par ablation laser et son empreinte géochimique au moyen d’analyses isotopiques du plomb. Les analyses de la métallurgie de l’âge du bronze au moyen d’isotopes de plomb et d’analyses d’oligo-éléments sont une méthode bien établie pour évaluer l’origine du cuivre utilisé pour produire des objets et notamment des lingots anciens.
Des analyses sont également prévues sur des lingots conservés dans d'autres musées en France à et à l'étranger.
Ainsi, nous saurons début 2024 où notre lingot a-t-il été produit et à quel corpus appartient-il, deux hypothèses actuellement : Chypre ou la Sardaigne.
Affaire à suivre ...